SOIRÉE CINÉMA

PARIS côté court
en partenariat avec courtivore

Jeudi 11 mai, 20h

PARIS : de Pialat à Peretjatko, des années 1960 aux années 2000

Dans la continuité de la collaboration avec le festival de courts-métrages Le Courtivore, nous accueillons dans nos murs une soirée thématique en lien avec l’exposition en cours. En réponse à l’œuvre de Frank Horvat, les 6 courts-métrages choisis mettront en lumière Paris et ses protagonistes : mannequins, sans-abris, livreurs à vélo, passants — une population aussi hétérogène que celle des photographies exposées.

Au programme :

• L’Amour existe, Maurice Pialat, 1961
Opposition entre la vie passée sur les bords de Marne avec ses guinguettes, ses promenades ou encore ses cinémas et le studio Méliès, et l’isolement de la banlieue des années soixante dont la population est au mieux logée dans des pavillons situés aux limites des aéroports, soit entassée dans des bidonvilles, soit dans des HLM, qui déshumanisent peu à peu le paysage. Prix Louis Lumière 1961, Lion de Saint Marc au festival de Venise 1961.

• Le Paris des mannequins, François Reichenbach, 1963
Haut lieu de la mode, Paris sert de décor idéal aux photographes que l’on voit ici en pleines séances photos avec des mannequins. Dans les rues de la capitale ou sur les toits de ses immeubles, ces scènes insolites ne laissent pas indifférent le badaud et attirent inévitablement les curieux.

• Paris monopole, Antonin Peretjatko 2010
Sabrinette, victime de la crise, cherche un appartement. Pas facile de trouver quand on est intérimaire, jeune, ou mal coiffé ou trop ceci ou pas assez cela… Une injustice faite à un est une menace faite à tous. Quand on cherche avec le plan du Monopoly, on espère forcément tomber sur la case chance.

• Confinés dehors, Julien Goudichaud, 2020
Mars 2020. Dans un Paris vidé de sa population, vidé de ses voitures, de son bruit, il reste encore une partie de la population française qui n’a pas d’autre choix que de se confiner dehors. Jusqu’alors perçus comme des fantômes urbains, Sarah, Nelson et Katia nous présentent une situation exacerbée par la crise sanitaire. Comment continuer à survivre alors que le monde entier s’est arrêté ?

• Pas le temps, Camille Lugan, 2022
Julie est coursière à vélo. Cette nuit, elle devait la passer avec Tom, son petit ami. Seulement, cette nuit, Julie est obligée d’aller travailler. Car elle est en « malus » et doit absolument rattraper son retard. Commence alors pour Julie, un contre-la-montre intense à travers Paris, d’une livraison à l’autre…

• Intérieur/Boîte, Tünde Deak, 2015
Paris, 13ème arrondissement. Un homme aperçoit en rentrant chez lui une boîte en carton verticale qui semble le regarder. Il la filme avec son téléphone portable et, happé par cette présence étrange, se met à la suivre. Un peu plus tard, il trouve la boîte vide et y entre sans réfléchir.

Durée totale : 1h40
Plus d’informations sur la programmation du festival sur le site du Courtivore

La séance a lieu au Centre photographique Rouen Normandie.
Gratuit. Nombre de places limité, réservation obligatoire :
02 35 89 36 96
info@centrephotographique.com

Le matériel audiovisuel utilisé pour les conférences 2023 a été financé par :

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