SI DAVANTAGE, LES ANIMAUX SE FRAGMENTAIENT, PARLERAIT-ON L’ANIMAL, LE TROUPEAU, LA BÊTE DANS DES PÂTURAGES, D’ENGORGEMENT DE BRINS VERTS AVEC DES RACINES, CHIMIE, SEMIS, ENFIN DE FAUNE POUR FAIRE DES CÔTELETTES ?

Public :
Classe MMA (Maintenance des Matériels Agricoles) et classe de Terminale CGEA (Conduite et gestion d’exploitation agricole)

Lieu :
Lycée Gilbert Martin (Le Neubourg)

Temps d’intervention :
60h d’atelier de pratique artistique + résidence

Artiste :
Sara Favriau (Paris)

Techniques :
Sculpture, performance, vidéo

Dispositif :
Jumelages 

Partenaires :
DRAC, DRAAF, Ville du Neubourg

Déroulé :
Avec les élèves de la classe MMA, Sara Favriau réalise une série de 12 sculptures à partir de débris calcinés. Les lycéens collectent dans un premier temps des branches dans le jardin d’arbres remarquables du Domaine d’Harcourt avant de les tailler et de les sculpter. Ensuite, ces réalisations sont « cuites » dans un feu collectif. Ce geste évoque la circularité et le recyclage. Cette seconde vie et la transformation des sculptures, questionnent la pérennité de l’oeuvre après destruction et sa possible résurrection.

Avec la classe de Terminale CGEA, Sara Favriau réalise une performance filmée : une expédition en immersion dans la forêt de Beaumont-le-Roger pour mettre à jour l’invisible. Sur un ensemble de 9 souches coupées, l’artiste et les élèves déterrent une partie des réseaux raciniens, miroirs de la houppe disparue des arbres coupés. Entre exercice de mémoire et d’archéologie, un enjeu poétique et titanesque sans rendement spécifique.

Restitution :
Les réalisations faites par les élèves et Sara Favriau donnent lieu à une restitution de plusieurs mois dans l’espace d’exposition de l’établissement.

Informations : info@centrephotographique.com